Le fonctionnement du cerveau humain
Le cerveau et le Neurofeedback dynamique : Essayons de comprendre comment le Neurofeedback dynamique peut être efficace et permettre au cerveau d’apprendre à mieux se réguler.
Dans notre cerveau il existe deux types de cellules, les cellules nerveuses que nous appellerons plus communément les neurones, celles qui nous intéressent et les cellules gliales. Les neurones sont environ 100 milliards dans notre cerveau et le nombre de connexions entre ces neurones les synapses est d’environ 100 000 milliards. Les échanges électriques entre chaque neurone passent par les synapses et ceux sont ces échanges la qui vont nous intéresser dans l’entrainement avec le Neurofeedback dynamique.
Grâce à un puissant amplificateur, nous allons pouvoir mesurer les différents rythmes du cerveau, qui oscillent entre des fréquences allant des rythmes Delta 0,5Hz aux rythmes Gamma 60Hz. Suivant les activités dans lesquelles nous nous trouvons les rythmes ont des amplitudes très variables : Repos, sommeil, éveil, réflexion intense, colère, stress, etc.
Notre cerveau et ses qualités
Depuis l’apparition de la vie sur terre, tout être vivant à dû faire face au phénomène d’évolution et d’apprentissage pour sa survie. Le cerveau est né du mouvement, ainsi il est apparu dans l’évolution avec les mammifères qui ont éprouvé nécessité de développer un cerveau pour se déplacer et se nourrir. Ainsi c’est le cerveau et sa capacité à être en perpétuel mouvement qui a fait ce que nous sommes.
Le cerveau n’est jamais fini, il est lié au mouvement, à notre adaptation permanente au milieu dans lequel nous vivons.
Les neurosciences nous ont appris à connaitre le cerveau
Colloque de France : Plasticité et homéostasie à l’interface entre neuroscience et psychanalyse
Notre cerveau fait donc preuve de grandes capacités de flexibilité ou neuroplasticité, de résistance ou résilience et d’apprentissage. Toute forme de vie est en recherche d’homéostasie. « Homéostasie » signifie équilibre entre milieu intérieur et milieu extérieur.
Toute structure vivante fonctionne en homéostasie. L’oiseau a des os creux, légers qui permettent de voler. Le chameau a des réserves d’eau pour survivre dans le désert. Le caméléon change la pigmentation de sa peau pour passer inaperçu de ses prédateurs. Ces espèces, comme tant d’autres, se sont maintenues jusqu’à nos jours en s’adaptant à tous les bouleversements de leur milieu ambiant. Celles qui n’ont pas su s’harmoniser avec le monde extérieur ont disparu. L’homéostasie est la capacité d’autorégulation de nos organes par rapport aux contraintes extérieures.
La neuroplasticité ou plasticité neuronale
Elle peut se définir comme l’ensemble des manifestations traduisant la capacité des neurones à se modifier et se remodeler tout au long de la vie. Tous ces mécanismes contribuent à une adaptation de notre cerveau à un environnement moléculaire, cellulaire et fonctionnel extrêmement changeant et par voie de conséquence à des modifications fonctionnelles.
Les capacités du cerveau
Ainsi, chaque seconde, notre cerveau se modifie en fonction des expériences affectives, psychiques, cognitives que nous vivons. C’est un processus physiologique d’adaptation du système soumis à l’influence de facteurs environnementaux, génétiques ou épigénétiques.
Mais la plasticité peut aussi être mise en œuvre lors de processus pathologiques en réponse à une lésion ou à un processus lésionnel, et comporte par nécessité une réorganisation des interactions neuronales afin de préserver au mieux les capacités fonctionnelles du système.
La neuroplasticité correspond à deux processus fondamentaux
L’un consiste à multiplier les connexions et/ou les neurones : on parle alors de neurogenèse,
L’autre est responsable de la suppression de connexions inefficaces ou inutilisées. Ce processus, appelé “élagage synaptique”, participe pleinement à la neuroplasticité cérébrale, donc à notre capacité à apprendre et à mémoriser.
Bien que chaque neurone agisse en toute indépendance, l’apprentissage de nouvelles compétences nécessite la mise en œuvre d’un grand nombre de neurones, activés simultanément pour traiter l’information dans le cadre de réseaux spécialisés.
La résilience ou résistance psychique
La Résilience n’est pas une méthode, bien sûr, mais un terme désignant une moindre vulnérabilité aux aléas de la vie, donc la capacité à faire face aux difficultés, l’adversité, les situations à risques, la capacité de rebondir malgré les épreuves, les traumatismes. Ainsi devant faire face à des états de stress ou de traumatisme dans lesquels nous pouvons nous retrouver dans certains moments de notre vie, la résilience de notre cerveau est mise à rude épreuve. Grâce au Neurofeedback dynamique la capacité de résistance psychique de notre cerveau et nos réactions émotionnelles vont être grandement améliorées pour ainsi pouvoir faire face aux situations stressantes ainsi qu’ aux chocs psychologiques.
De grandes capacités d’apprentissage
Notre cerveau est programmé mais programmé pour apprendre !
Avec ses 86 milliards de cellules nerveuses et ses millions de milliards de connexions, le cerveau de l’homme moderne est une merveille de complexité qui n’a pourtant rien d’immuable et de figé comme le sont les composés d’un ordinateur. Si connexions, mémoire et langage il y a, ceux-ci sont faits de chair vive: matière changeante construite pour le changement et qui n’existe elle-même que par le changement. Cela veut dire que cet organe incarne un devenir: il confère la faculté d’accomplir demain des opérations que nous sommes incapables de réaliser aujourd’hui.
Toutes nos aptitudes particulières, manuelles ou intellectuelles, qui concourent à faire de chacun de nous un spécialiste, un expert unique, sont pour une grande part façonnées durant les premières phases du développement cérébral de l’enfant et de l’adolescent. Mais tout ne se joue pas si précocement. L’étude de la croissance du cerveau de l’homme moderne montre des caractéristiques importantes que l’on ne retrouve pas chez les autres primates. C’est à l’aune de cette plasticité cérébrale permanente que l’on prend toute la mesure de ce qu’écrivait l’humaniste hollandais Desiderius Erasmus Roterodamus (1466-1536):
«On ne naît pas homme, on le devient.»
C’est donc la raison pour laquelle, nous allons pouvoir utiliser le Neurofeedback dynamique pour permettre à notre cerveau d’apprendre à s’autoréguler et à s’auto réparer !