Comment soulager son stress grâce au neurofeedback

Tout d’abord qu’est ce que le stress ?

Le stress perturbe votre existence et vous empoisonne la vie. Il peut vous rendre la vie désagréable, et s’il dure ou s’il augmente il peut vous rendre malade.
Selon le Dr Herbert Benson, du Mind/Body Medical Institute de l’université Harvard, environ 80 % des consultations médicales seraient liées au stress, d’une manière ou d’une autre. De même que 60 % à 80 % des accidents de travail, selon l’American Institute of Stress. Source Passeport Santé

Aujourd’hui on sait ce qu’est le stress, et la question que tout le monde se pose, c’est comment soulager son stress ? 

Il perturbe votre état psychologique, physique. Vous avez ce fameux nœud dans l’estomac, on le sent monter, on perd nos moyens et l’on ne sait pas comment faire pour qu’il disparaisse . Vous ne savez pas non plus comment et pourquoi il se manifeste, et comment vous en libérer efficacement et de manière durable.

Toutes les catégories sociaux-professionnelles sont touchées, les enfants, parents et même les grands-parents.

Si vous aviez la possibilité de permettre à votre cerveau d’apprendre à mieux gérer le stress, soulager son stress et ainsi ne plus le subir, le feriez vous ?

Voici quelques citations du professeur Henri LABORIT en cas de stress ingérable et les dégâts causés sur notre organisme:

« [Ndlr : En cas d’agression, de stress mal vécu, donc de conflit], toute l’homéostasie (°) du milieu  intérieur va se trouver perturbée en quelques instants. Et la conservation de  notre « vie libre et indépendante » ne sera plus la conséquence de « la  conservation de la constance des conditions de vie dans le milieu intérieur »  mais de sa perte. Grâce à cet abandon momentané, la fuite — en soustrayant  l’organisme au danger survenu dans l’environnement — ou la lutte — en le faisant  disparaître en agissant sur lui — permettront le retour à des conditions de vie  normale dans l’environnement. Ce n’est qu’alors seulement que le retour à  l’homéostasie du milieu intérieur redeviendra possible. Nous avons donc été conduits à distinguer une homéostasie restreinte au milieu intérieur et, en  passant au niveau d’organisation supérieur, une homéostasie généralisée de  l’organisme dans l’environnement. Il y a bien là changement de programme pour  atteindre un but identique : la survie. C’est un phénomène analogue qui, pour  les sociétés humaines, fait passer d’une économie de paix à une économie de  guerre.»  (°) Capacité à conserver l’équilibre de fonctionnement en  dépit des contraintes extérieures.
(…) « …la pathologie réactionnelle aiguë à une lésion, elle-même brutale et  soudaine, dépend aussi de ce qu’il est convenu d’appeler le « terrain » et qui  nous paraît être l’état de la dynamique métabolique tissulaire au moment où elle  s’installe. Cette dynamique elle-même dépend de toute l’histoire antérieure du  sujet, c’est-à-dire de ses rapports historiques avec ses environnements.» (…).
(Les guillemets sont de Laborit).

« Aussi paradoxal que cela puisse paraître, je ne suis pas opposé à ce que  l’on considère cette réaction d’ inhibition comportementale comme une réaction « adaptative » elle-même, bien qu’elle me parasse être la source de la pathologie  réactionnelle. En effet, elle constitue un moindre mal puisqu’elle évite la  destruction pure et simple de l’agressé par l’agresseur. Elle permet à l’agressé  de se faire oublier, elle évite la confrontation. Ce qui fait son danger, c’est  qu’elle est capable de durer si les conditions environnementales se prolongent  sans changement. Capable d’assurer immédiatement la survie, elle sera capable  aussi de mettre celle-ci en danger, si la solution qu’elle fournit, l’inaction,  n’apporte pas une solution rapide au problème posé par l’environnement. » (Les guillemets sont de Laborit).

Henri Laborit souligne encore les dangers des méthodes de connaissance  dichotomiques (qui isolent un tissu ou un fragment infracellulaire) et séparent  le corps et l’esprit :

« L’expérimentation a pour méthode essentiellement d’observer un niveau  d’organisation en supprimant la commande extérieure a lui. Elle ramène le  servomécanisme au rang de régulateur. Elle ferme le système à un certain niveau  d’organisation. L’enzymologiste et le biochimiste isolent les éléments d’une  réaction enzymatique in vitro ; le biologiste isole des structures  infracellulaires pour en étudier l’activité séparée de l’ensemble cellulaire  auquel elles appartiennent ; ou bien il étudie l’activité biochimique d’un tissu  isolé. Le physiologiste isole un segment d’organe ou un organe pour en étudier  le comportement ou focalise son attention sur un système, cardio-vasculaire ou  nerveux par exemple, dont il étudie un critère d’activité privilégié. Il faut  regretter que le clinicien lui-même n’agisse généralement pas autrement en  soignant un « cœur », un « estomac », un « foie », etc. ce qui consiste à l’isoler du  contexte familial et socio-culturel où vit l’organisme auquel il appartient. » (Les guillemets sont de Laborit).

« Cette attitude, rentable expérimentalement, est évidemment une des causes  de l’inefficacité fréquente des thérapeutiques s’adressant à la seule lésion  organique. »  

Le neurofeedback une solution pour mieux gérer son stress

Le neurofeedback apporte à votre cerveau plus de flexibilité, il devient plus souple et fonctionne mieux.
Une séance de neurofeedback est pour votre cerveau une expérience qui va faire appel à l’homéostasie et la plasticité du cerveau. Le cerveau va ainsi tirer une grande expérience des séances. Lors des séances de neurofeedback, le cerveau se voit fonctionner dans un miroir, il en retient une leçon, le cerveau change car il souhaite s’améliorer constamment. Il va donc au fur et à mesure des séances de neurofeedback, s’auto-réparer et s’autoréguler.
Il va être plus stable et plus performant. Il va ainsi apprendre à mieux gérer ses émotions, et lui permettre de soulager son stress.

Colloque Neurosciences et psychanalyses : Plasticité et Homéostasie à l’interface entre neurosciences et psychanalyse.